« Des Mornes d’Haïti aux collines de Paris », dans l’exposition « Villes », au pavillon Carré de Baudouin à Paris jusqu’au 13 juillet 2012

© Caroline Pottier / Le bar Floréal-photographie
© Caroline Pottier / Le bar Floréal-photographie

L’exposition collective « Villes », visible jusqu’au 13 juillet 2012 au pavillon Carré de Baudouin dans le 20e arrondissement de Paris, montre le travail de douze photographes du bar Floréal parmi lesquels celui de Caroline Pottier qui présente ses photographies sous le titre « Des Mornes d’Haïti aux collines de Paris ».

L’espace culturel, dont le calendrier affiche régulièrement des expositions et des conférences en accès libre, permet aux différents photographes d’afficher leur perception de la « ville monde ». Celle-ci s’étend en différents lieux de la planète et notamment à Paris et dans sa région qui offrent également plusieurs visions du monde, comme ils l’expriment : « …Soudain entrent dans la ronde ceux, venus d’ailleurs, qui s’installent ou qu’on installe là, qui dérangent ou qui s’effacent : des étrangers ! C’est toute l’histoire du monde, nous sommes tous arrivés d’ailleurs à un moment ou à un autre : de Pantin, d’Haïti ou des plaines de Mongolie. »

Santiago du Chili, la Mongolie et donc Haïti sont les pays où se sont promenés les regards des photographes, comme celui de Caroline Pottier.

Des Mornes d’Haïti aux collines de Paris, photographies de Caroline Pottier
« La relation entre Haïti et la France a toujours été forte, par sa langue, son histoire et ses douleurs. Toussaint Louverture est mort dans un cachot en France ; et c’est en France que, après sa fuite d’Haïti, se réfugia Bébé Doc, son dictateur. Caroline Pottier s’est rendue en Haïti en 2003, à la veille de la célébration du bicentenaire de l’indépendance. Elle en a ramené un portrait des héritiers de la première république noire. En 2011, elle est partie à la rencontre d’Haïtiens exilés à Paris avec cette question : comment cette diaspora, issue pour sa plus grande part de la campagne, s’inscrit-elle au cœur de Paris et de ses banlieues ? »

Autour de l’exposition inédite, plusieurs rendez-vous : projections de documentaires, rencontres avec les photographes et surtout le samedi 9 juin 2012 à 15 h, une visite guidée de l’exposition assurée par les photographes du bar Floréal. Dans le cadre de l’exposition, le jardin du pavillon prendra des airs de studio de prises de vue en plein air, par Alex Jordan, membre du collectif de photographes : l’occasion pour les intéressés de se faire tirer le portrait.

Pavillon Carré de Baudouin
121, rue de Ménilmontant 75020 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 11 à 18 h (sauf jours fériés), entrée libre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *