« La Guyane – Un nom, une histoire », un livre qui rassemble 250 chroniques extraites du quotidien France-Guyane

Régulièrement, le quotidien France-Guyane met en exergue une page du patrimoine historique guyanais en alimentant la rubrique « un nom, une histoire » sous la plume de Bernard Montabo ou d’Élie Stéphenson. Désormais, les lecteurs assidus de l’antépénultième page de ce quotidien peuvent retrouver leurs récits dans un premier tome se rapportant aux XVIIe et XIXe siècles.

Deux fois 100 pages de récits et de nouvelles historiques, réunis dans un seul et même recueil paru au cours du dernier trimestre 2010, narrés tels des images historiques légendées par des auteurs passionnés par la Guyane.

Paru aux éditions Orphie, on y retrouve par exemple les intrigues à l’origine des noms de différentes villes de Guyane, comme pour Cayenne (ou Kayenne), qui trouve des exégèses différentes et dont l’une des plus répandues et pragmatique veut que le nom de la capitale de la Guyane soit d’origine Amérindienne. On retrouve aussi des éléments sur la fondation de Matoury par des Hollandais ou sur le passé « sucrier » de la commune de Rémire. Plus surprenant encore, on découvre des fragments de faits insolites comme la production de vin guyanais au XVIIIe siècle, la naissance de Mana au départ nommée « Nouvelle Angoulême », les études et les explorations de Jules Crevaux, sur le Maroni ou l’Oyapock. Et bien d’autres faits historiques essentiels : Tonnégrande (pour le « tonnerre gronde »), un « haut lieu de la rébellion et de la résistance à l’esclavage », ou la Guyane quand elle s’étendait sur 300 000 km2.

Une part de l’histoire de la Guyane est dans ce premier tome, telle que la multiplicité des peuples, des personnages et des illustres protagonistes qui ne manquent pas sur un territoire qui a connu l’esclavage puis son abolition, la colonisation de plusieurs pays européens après avoir été habitée par les amérindiens.

Synopsis
En 2008, France-Guyane lance une nouvelle rubrique intitulée « Un nom, une histoire ». L’idée n’est pas de refaire l’histoire exhaustive de la Guyane, mais de zoomer, par touches successives, sur des instants ou des destins, des événements et des hommes, qui ont fait du pays ce qu’il est aujourd’hui.
Les récits se suivent, font voyager le lecteur d’un lieu à un autre, toujours entre deux époques : l’arrivée des premiers colons, les émissaires français qui observent la société esclavagiste, les impressions parfois très subjectives des missionnaires et des aventuriers, la vie des Noirs marrons et des Amérindiens, les fièvres de l’aventure aurifère, le bagne, l’aménagement laborieux du territoire, et avènement de Guyanais dont le parcours a marqué les mémoires.
Plus de 250 chroniques quotidiennes ont été publiées par France-Guyane en deux ans. Des textes courts, truffés d’anecdotes. Ils sont maintenant édités en deux tomes chronologiques…


La Guyane « Un nom, une histoire », tome I, Bernard Montabo – Élie Stéphenson, Éditions Orphie.
19,50 euros dans toutes les bonnes librairies guyanaises

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