Gros sur mon cœur, samedi 10 décembre à 20 h 35 sur France Ô et mercredi 14 décembre à 20 h 10 sur Martinique 1re

Gros sur mon coeur, Chloé Glotin
Gros sur mon coeur, Chloé Glotin

Dans le documentaire Gros sur mon cœur, la réalisatrice Chloé Glotin revient sur l’adhésion de son grand-père et celle des Martiniquais à la France Libre, lors de la Seconde guerre mondiale. Au fil de rencontres et d’entretiens, elle vient remettre en place des éléments qui apportent une meilleure compréhension de cette part de l’histoire collective. Déjà diffusé en différentes occasions (sur France 3 Pays de Loire et en avant première à Nantes), le documentaire le sera à plus grande échelle dans le magazine Archipels le samedi 10 décembre à 20 h 35 sur France Ô. Et, le mercredi 14 décembre à 20 h 10, les téléspectateurs retrouveront Gros sur mon cœur sur Martinique 1re.

« Ce film est une enquête sur l’histoire méconnue du ralliement de la Martinique à la France Libre en juillet 1943. Ce ralliement a été accéléré par la mutinerie d’une compagnie de soldats. Mon grand-père a participé à ce mouvement collectif de dissidence, et c’est l’émotion suscitée par la découverte tardive de ces faits qui a motivé ce film.

Suite au ralliement de la Martinique à la France Libre, un bataillon d’environ mille combattants volontaires est formé sur place, le BMA5. Ce bataillon d’Antillais est commandé par le Lieutenant-Colonel Tourtet, qui avait pris la tête du mouvement de dissidence. Ils partent le 12 mars 1944 de Fort-de-France en direction de Casablanca.

L’enquête que je mène et dont je serai le fil rouge, retrace l’épopée de ces soldats antillais. Le film est une rencontre avec les survivants (ils ont entre quatre-vingt cinq et quatre-vingt dix ans), qui nous racontent pourquoi et comment ils sont partis de la Martinique, dans quel contexte et dans quel état d’esprit, avec quelles motivations, mais est aussi l’occasion de confronter leurs descendants à ces souvenirs, puisque la plupart de ces hommes ont très peu (ou pas du tout) parlé de ce qu’ils ont vécu. »

Dans la même soirée, France Ô cours propose Le sofa de La Havane (El Sofa de La Habana), un documentaire écrit, réalisé et co-produit par Magda Wodecka et Grégory Szeps. Le film a été sélectionné lors de plusieurs festivals ou rencontres de films documentaires à Montréal, en Colombie, en France ou encore au Mexique dans le courant de cette année.

Caruka, Raul, Nelson et Yanuci sont partagés entre collectivisme et individualisme. Cuba change et leur seul repère est le front de mer de La Havane, le Malecon. Là, au sein de cette micro-société, ils recherchent un exutoire. Ce lieu est l’expression de leur malaise et de leur lutte quotidienne pour vivre dignement. Le Sofa de La Havane, muret long de sept kilomètres rassemble tous les Cubains. Le Malecon est l’un des derniers remparts face au tournant que prend leur société.

Lever de soleil sur la baie de La Havane, le bateau de Raul, pêcheur de 48 ans, arrive à quai lentement. Seul le bruit du vieux moteur perturbe le matin calme. Puis nous nous retrouvons dans son immeuble, et Raul de présenter aux téléspectateurs quelques scènes familiales, son environnement quotidien et la solidarité qui existe entre voisins de ce m^me immeuble. Il vit de la pêche, de la vente et du commerce du poisson. Il est aussi amoureux, depuis son enfance, de la promenade maritime et s’y rend tous les jours. Plus qu’un lieu de passage, c’est l’endroit où l’on se vide l’esprit…

« Nous avons passé près de deux ans à préparer ce documentaire dans un pays qui fait parti de notre cœur : Cuba. Nous avons voulu montrer des bribes de vies, des portraits et un aperçu de la société actuelle dans un contexte d’évolution et transformations. Comment les cubains voient leur société et perçoivent ces changements? Comment luttent t-ils et dans quel état d’esprit? Quels sont leurs ressentis, espoirs et craintes ?

Autant de questions auxquelles nous avons essayé de répondre en vous montrant notre vision de ce Cuba actuel à travers ces quatre Havanais. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *