L’outre-mer, un laboratoire pour la recherche, se montre à la station de métro parisienne Montparnasse-Bienvenüe

Mesure du débit en amont de la rivière de Capesterre, île de Basse-Terre en Guadeloupe.  © CNRS photothèque/IPGP, Éric Lajeunesse
Mesure du débit en amont de la rivière de Capesterre, île de Basse-Terre en Guadeloupe © CNRS photothèque/IPGP, Éric Lajeunesse

Jusqu’au 15 février 2012, la station de métro Montparnasse-Bienvenüe affiche les « couleurs de l’outre-mer ».

Une exposition qui doit permettre aux passagers de la RATP de découvrir les recherches menées par le CNRS en outre-mer. L’exposition se compose d’une fresque d’une centaine de photographies grand format pour faire montrer un éventail des recherches entreprises dans les territoires comme la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe ou encore en Nouvelle-Calédonie et à la Réunion.

Ces territoires, loin de l’Hexagone, sont des zones choisies pour leurs environnements spécifiques qui offrent notamment aux chercheurs des possibilités de mener par exemple des études sur les modifications induites par les changements climatiques.

Cette exposition prolonge l’année des outre-mer et prête au CNRS une vitrine qui s’étend sur 134 mètres de ce couloir de correspondance du métro parisien. L’institution scientifique souhaite ainsi montrer aux voyageurs « son implication pour des problématiques de société essentielles, telles que l’évolution du climat, les risques sismiques ou la protection de la biodiversité… Cette fresque géante témoigne des recherches transversales et interdisciplinaires qui se déroulent en outre-mer et mobilisent une communauté importante de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens. Là-bas, les scientifiques – écologues, biologistes, géologues, climatologues, océanographes, physiciens, chimistes, etc. – tentent de mieux comprendre notre environnement et son évolution ».

L’évolution du climat, l’interprétation des fureurs de la Terre, l’amélioration la santé, la connaissance et la préservation de la biodiversité ou encore l’observation des les interactions Homme/Milieu sont autant de thèmes qu’illustrent cette immense exposition posée sur la route des Franciliens et des touristes qui transforme le métro espace urbain en place culturelle. Cette exposition est l’un des partenariats CNRS/RATP mis sur les rails depuis 2007, date de la première exposition, « Le CNRS aux pôles », que la station Montparnasse-Bienvenüe accueillait dans le cadre de l’année polaire internationale.

L’outre-mer : un laboratoire pour la recherche,
jusqu’au 15 février 2012
Couloir de correspondance de la station Montparnasse-Bienvenüe

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