Être esclave, nouveauté au catalogue de La Découverte

À la rubrique des nouveautés aux éditions La Découverte : Être esclave de Catherine Coquery-Vidrovitch et Éric Mesnard. La première est historienne spécialiste de l’Afrique, le second enseignant, et ensemble ils s’intéressent plus particulièrement à l’histoire des Antilles et de l’esclavage colonial. Être esclave paraît en versions papier et numérique.

© La Découverte
© La Découverte

De « L’esclavage dans les sociétés africaines » à « L’esclavage intégré en Afrique (fin du XVIIIe-XIXe siècle) », cet ouvrage présente une série de chapitres qui étudient les différents aspects de la traite, jusqu’aux abolitions successives et à « La Révolution aux Caraïbes ». Parmi les sujets traités et qui ont fait l’objet des études des deux auteurs, les sujets sensibles relatifs au commerce triangulaire, les résistances d’esclaves, les Créoles et le rôle des femmes, la créolisation en Amérique, pour aboutir à la genèse du racisme anti-noir.

Être esclave – Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle
En Afrique, aux Antilles et sur le continent américain, les esclaves ont été des acteurs majeurs et pourtant largement mésestimés de l’histoire de l’esclavage. À rebours de l’historiographie dominante, ce livre, qui repose notamment sur les nombreux récits de vie qu’ils ont écrits ou transmis, s’attache ainsi à montrer qu’ils ont contribué à l’évolution culturelle et sociale des côtes et de l’arrière-pays africains, à la création de nouvelles sociétés métissées aux Amériques, ou à l’invention de formes de résistance dont la révolution haïtienne marqua le sommet.

Il décrit également des épisodes peu connus : le développement, après la « découverte »du Brésil en 1500, de la traite « en droiture » dans l’Atlantique Sud, phénomène qui concerna presque la moitié des esclaves déportés ; ou encore la généralisation de l’esclavage interne précolonial dans les sociétés africaines au XIXe siècle, alors même que, paradoxalement, le processus des abolitions l’emportait dans les Amériques.

En restituant l’intensité des échanges noués entre l’Afrique et les Amériques, notamment du point de vue des esclaves, et sans négliger le rôle qu’y ont tenu les Européens, Être esclave offre une synthèse particulièrement efficace des apports les plus récents de l’historiographie internationale sur l’esclavage.

Être esclave (Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle)
Catherine Coquery-Vidrovitch, Éric Mesnard
La Découverte
Collection, Cahiers libres
Version papier, 22,50 euros
Version numérique, 14,99 euros

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *