« Hello madras », le spectacle de Paskal Vallot à l’Artchipel

Hello madras, la création signée Paskal Vallot et chorégraphiée par Stella Moutoules, sera jouée 12 et 13 juillet 2013 à l’Artchipel en Guadeloupe.

Hello madras
Hello madras

L’artiste guadeloupéen Paskal Vallot, que le public a d’abord connu à travers une carrière débutée en solo, s’est ensuite lancé dans les spectacles musicaux dont La Rue Zabym (2004), l’un des premiers, constitue un véritable succès de la scène antillaise. Plus tard, son troisième spectacle, Solitude La Marronne (en 2008, sur l’histoire de la mulâtresse Solitude pendant la Révolution française, aux Antilles), remplissait le centre des arts de Pointe-à-Pitre. Il revient cette année avec Hello madras, l’aube d’une nation métisse. Patrice Hulman, meilleur interprète masculin 2010 au palmarès de la Sacem et dont l’actualité récente c’est aussi la sortie de l’album On nonm, prend part à cette nouvelle aventure.

Après l’immense succès de La Rue Zabym et Solitude La Marronne , Paskal Vallot revient avec sa nouvelle création : Hello Madras. C’est l’histoire d’une rencontre impromptue, du choc entre deux civilisations, deux pays, deux peuples. En somme, l’un des grands moments de l’histoire de la construction de la nation créole.

Sur fond de rencontre historique de deux populations opprimées, à la fois si différentes et si proches, c’est une fabuleuse histoire d’amour entre deux êtres que tout aurait dû séparer et que pourtant l’amour va réunir. Cette œuvre de la réconciliation et du partage est l’expression du travail de réappropriation de la mémoire et de notre histoire entrepris par Paskal Vallot depuis maintenant plus d’une dizaine d’années.

C’est cette fresque légendaire, authentique et bouleversante relative à l’émergence de l’identité antillaise que l’Artchipel scène nationale vous invitent à venir découvrir nombreux.

Hello madras : l’histoire
C’est en Guadeloupe, près d’un demi-siècle après la seconde abolition de l’esclavage, à la fin du XIXe siècle, au plus fort de la crise sucrière. Les travailleurs indiens sont maintenant depuis longtemps une des pièces angulaires de l’économie du pays. Les faits se déroulent au sein d’une partie défavorisée de la population indienne qui, de plus, vit plus ou moins recluse dans des petits villages, en marge des grandes habitations, mais aussi en marge de la ville.

Cette histoire nous fait vivre le choc entre les anciens et ceux qui allaient bientôt devenir les nouveaux créoles.

C’est dans ce contexte à la fois troublé et captivant que va se développer une touchante et idyllique histoire d’amour qui, malheureusement, ne sera pas du goût de tous. Mais comme tout le monde le sait, l’amour peut parfois, sous certaines conditions, faire des miracles…

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