« Échappées belles » sur la route des évadés du bagne, sur France 5 samedi 12 novembre 2011

© François Fèvre - Bo Travail
© François Fèvre - Bo Travail

Durant un voyage de 86 minutes, François Fèvre revient sur l’histoire du bagne qui était basé en Guyane et sur le parcours de Papillon et du docteur Bougrat, deux de ses évadés les plus célèbres. À voir ce samedi 12 novembre à 20 h 35 sur France 5.

La route de François Fèvre sur la trace des évadés du bagne le conduit à traverser plusieurs pays d’Amérique du Sud. Partant du camp de la transportation à Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest de la Guyane, il marche sur les pas des évadés à la rencontre des descendants et de personnalités. Il évoque avec eux l’histoire de ces hommes condamnés aux travaux forcés qui, s’ils réussissaient à s’échapper, traversaient le fleuve Maroni pour se retrouver au Surinam. Le réalisateur se rend dans ce pays et, dans un village amérindien, récolte auprès d’anciens des anecdotes sur les forçats qui faisaient étape sur cette ancienne colonie hollandaise en route vers la liberté. Partant du Surinam, il suit les centaines de kilomètres qui le conduisent à Georgetow, capitale du Guyana où il peut rencontrer le fils d’un bagnard évadé en 1939.

Ce voyage est aussi l’occasion pour le téléspectateur d’aller à la découverte de ces pays et de ces régions encore peu connues, de leur patrimoine et de leur environnement. Après un passage aux chutes Kaiteur (Guyana), parmi les plus hautes du monde, il doit faire escale au Brésil avant de finir sa route sur les traces du Docteur Bougrat qui, installé après son évasion au Venezuela, a marqué la vie des habitants de l’île de Margarita.

Entre 1857 et 1945, la France a déporté plus de 85 000 hommes et femmes au bagne de Cayenne. Astreints aux travaux forcés, ces prisonniers étaient destinés à remplacer les esclaves qui, avant l’abolition de 1848, étaient affectés à ces tâches effroyablement difficiles. Quelques prisonniers ont réussi à s’évader de Guyane, sans qu’il soit possible d’en connaître le nombre exact. Quelques détenus du bagne de Cayenne sont restés célèbres : Henri Charrière, dit «Papillon», qui a publié son autobiographie, mais aussi le docteur Bougrat, qui fut finalement libéré par le gouvernement vénézuélien. L’épopée de ces hommes ponctue les étapes d’un voyage entrepris sur leurs traces.

Sur la route des évadés du bagne (Échappées belles)
France 5
Samedi 12 novembre, 20 h 35
Dimanche 20 novembre, 15 h 10

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