« L’autre Saint Barth », c’est sur Ushuaïa TV le 22 avril 2013

Ushuaïa TV continue sa tournée caribéenne et s’arrête cette fois, le lundi 22 avril 2013 à 21 h 35, à Saint Barth avec pour objectif de montrer les atours nature de l’île, bien différents de la façade superficielle présentée habituellement.

À Saint Barth, les réalisateurs Alexandre Fronty et Saskia Weber emmènent leur caméra à travers l’île afin d’aller à la rencontre des habitants, de plusieurs personnalités parmi lesquels l’historienne Arlette Magras, et des équipes de la réserve naturelle de Saint-Barthélemy. L’occasion justement de mettre en évidence les aspects qui font la richesse de cette île, comme ses espaces naturels et plus particulièrement l’île Fourchue qui fait partie de la partie de la réserve marine.

Outre son milieu naturel, le documentaire tentera de mettre en relief tout ce qui fait la particularité de cette île et faire mieux connaître les habitants de Saint-Barth, les traditions qui font leur identité et dans le même temps de discerner les difficultés qui se poseront dans l’avenir pour cette île, d’un point de vue environnemental.

L’autre Saint Barth
A 200 kilomètres au nord de la Guadeloupe, la petite île de Saint-Barthélemy est connue dans le monde entier pour ses photos de stars, ses yachts, ses fêtes somptueuses et ses boutiques de luxe. Il y a pourtant derrière ce vernis « people » un autre Saint Barth, beaucoup plus authentique et méconnu. C’est l’objet de ce documentaire où l’on découvre que l’immense majorité des 9.000 habitants est blanche. C’est un cas quasi unique aux Antilles (avec Saba et les Saintes). Les Saint Barths « de souche » sont des Bretons, des Normands et des Vendéens arrivés sur ce bout de rocher de 21 kilomètres carrés au 17e siècle.

Ils représentent aujourd’hui un peu moins de la moitié de la population de l’île. Ils ont conservé leurs traditions, leur musique et surtout leur patois qu’ils parlent dès qu’ils sont en famille. La plupart des habitants de Saint Barth sont riches, car le prix de la terre qu’ils occupent ne cesse d’augmenter, mais beaucoup vivent malgré tout avec peu de revenus. C’est un dilemme, car ils ne veulent pas partir. L’autre surprise de Saint Barth, c’est de découvrir que cette île possède encore des lieux sauvages et inhabités. Jusqu’à quand ? La pression de l’argent est telle que les zones naturelles sont menacées. Les défenseurs de l’environnement s’inquiètent et se mobilisent pour éviter le « bétonnage » de leur île.

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