« La petite fille aux gros cheveux » (conte conte antillais contemporain) paraîtra le 12 décembre chez Caraïbéditions

Parmi les bonnes idées de cadeaux de cette fin d’année, le livre est une valeur sûre. Caraïbéditions a justement pensé aux plus jeunes en programmant la sortie de La petite fille aux gros cheveux, écrit par Marie-Chantal Francillette et illustré par Bruno Coiffard. Un conte antillais contemporain qui finalement peut s’adresser à un large public.

La petite fille aux gros cheveux
La petite fille aux gros cheveux

Quelques jours avant Noël, voilà la parution en librairie de ce qui est la première excursion de Lia, la petite héroïne de Marie-Chantal Francillette, dans vos bibliothèques. À travers sa première publication, l’auteure guadeloupéenne propose un conte propice aux questionnements relatifs au métissage et à la différence.

Bruno Coiffard, passionné des arts et de l’écriture, à mis en couleurs et en images La petite fille aux gros cheveux, écrit dans un premier temps pour participer à un concours d’écriture d’album de jeunesse. Cependant, le conte inspiré du vécu de l’auteure peut intéresser un lectorat très varié, comme l’explique Marie-Chantal Francillette quand on lui demande à qui peut s’adresser sa toute première édition : « j’avoue ne pas l’avoir écrite pour une cible définie. Je pense qu’elle peut s’adresser à des enfants du primaire, du collège et même à des adultes par les questionnements qu’elle soulève. De plus, je pars du principe que, surtout quand les enfants sont petits, les histoires doivent servir à leur apprentissage de la vie et par conséquent doivent être lues avec les enfants ». Directrice de la culture et du tourisme au Gosier, elle s’intéresse depuis sa jeunesse aux choses du livre et à l’écriture. Aujourd’hui, elle souhaite en priorité « écrire des histoires qui aident à voir et à comprendre le monde (surtout les gens)« .

Quant aux aventures de Lia, la fille au « gwo chivé », elles ont été inspirées par le vécu de l’auteure. Une histoire de cheveux qui crée bien des de l’agitation… : « Je suis comme Lia. Petite, mes cheveux ne m’ont jamais posé de problèmes. Mais par contre, ma fille dont on dit qu’elle a de très beaux cheveux (ce qui veut dire aux Antilles qu’elle a des cheveux souples, assez fins et longs) poussait des cris d’orfraie quand je la coiffais alors que j’ai la réputation d’être la reine du coiffage des chevelures coriaces et emmêlées sur des têtes sensibles. Et puis, dans mon entourage proche, il y a plusieurs enfants métissés qui me doivent d’avoir gardé leurs cheveux. Leur mère, à l’instar de celle de Lia, n’arrivait pas à en venir à bout. Je leur ai appris à les coiffer ».

Et Marie-Chantal Francillette pourrait encore démêler bien d’autres histoires : même si pour ce premier album elle n’a pas forcément prévu de suite, elle ne manque visiblement ni de projets, ni d’idées. « J’ai aussi d’autres histoires, un roman jeunesse qui raconte l’histoire d’une petite fille qui se découvre une fratrie paternelle ou l’histoire d’un ‘ravet’ nommé M. Léopold ! J’en ai aussi que j’ai entamées sans les achever. Mais je pense que j’aurai toujours quelque chose à écrire parce que mon cerveau est rempli d’histoires qui me viennent en observant les gens qui m’entourent. Et même si je ne les écris pas tout de suite elles font leur chemin dans ma tête et ressortent sur le papier quand vient leur heure ! », explique la créatrice qui reste avant tout « sensible aux relations interpersonnelles, aux comportements des individus et à l’influence de la société sur leur construction ».

La petite fille aux gros cheveux (l’histoire)
Un jour la maman de Lia lui dit qu’elle l’amène chez le coiffeur.
Lia est toute fière : chez le coiffeur, comme une grande, quel bonheur !
Elle s’installe avec impatience sur le grand fauteuil, si grand que le monsieur a ajouté des coussins pour lui donner de la hauteur, et ferme les yeux pour avoir la surprise de sa métamorphose.

La petite fille aux gros cheveux
Marie-Chantal Francillette (récit), Bruno Coiffard (illustration)
Sortie prévue aux Antilles-Guyane, à La Réunion et dans l’Hexagone le 12 décembre 2012

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