Le prix littéraire Fetkann 2011 – Mémoire des pays du Sud, Mémoire de l’humanité connaîtra jeudi 24 novembre prochain les lauréats de ses quatre catégories de distinction. Le Cifordom*, à l’origine du prix littéraire, et son président José Pentoscrope donneront le résultat de cette 8e édition au Café de Flore, boulevard Saint-Germain à Paris, à 9 h.
Le prix Fetkann encourage la participation de « tous les citoyens du monde quels que soient leur origine, leur âge et leur nationalité ». Mis en place en 2004 suite à l’application de la loi Taubira du 10 mai 2001, il récompense des productions littéraires. Cette année, pas moins de 80 ouvrages ont été retenus pour les prix Fetkann de la Mémoire, récompensant un ouvrage de fiction ou de type documentaire, celui de la Jeunesse attribué à une œuvre de fiction ou à un essai, le prix Fetkann de la Poésie et enfin celui de la Recherche.
On retiendra de la sélection 2011 la participation, dans la catégorie des ouvrages liés à la Mémoire, les livres de Stéphane Hessel (Indignez-vous ! et Engagez-vous !), d’André Lucrèce (Frantz Fanon et les Antilles, l’empreinte d’une pensée), ou encore de George Pau Langevin (Représenter le peuple français). Figure dans la catégorie recherche e livre de Pascal Blanchard, La France noire, trois siècles de présence.
Suzanne Dracius, pour Exquise déréliction métisse (en 2009), Jean Crusol pour Les îles à sucre (en 2008), James Noël, avec Le sang visible du vitrier (en 2008), ou par exemple Gisèle Pineau, pour Fleur de Barbarie (en 2006), comptent parmi les divers lauréats de ce prix qui a pour objectif d’honorer « des œuvres littéraires qui mettent l’accent sur les principes républicains Liberté, Égalité, Fraternité et favorisent le travail de mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière ».
*Cifordom : Centre d’information, de formation, recherche et développement pour les originaires d’outre-mer