Jazz des Cinq Continents, jazz sans frontières à Marseille

Pour sa 25e édition, du 1er au 13 juillet, le Jazz des Cinq Continents fait résonner la ville de Marseille aux sons du monde entier. Une invitation au voyage musical, entre découvertes et retrouvailles.

Fidèle à son esprit d’ouverture, le festival Jazz des Cinq Continents tisse cette année encore une toile sonore aux couleurs multiples, du jazz américain aux vibrations coréennes, en passant par les échos d’Arménie, du Royaume-Uni, du Sénégal, et bien sûr de la Caraïbe avec Jocelyne Béroard, voix mythique de Kassav’, et le chanteur martiniquais Tony Chasseur qui a fait un bout de route avec Malavoi.

Le festival rayonnera depuis divers lieux emblématiques de la cité phocéenne, parmi lesquels le centre de la Vieille Charité dans le quartier du Panier, la Friche la Belle de Mai, espace où l’on cultive le concept de la culture pour tous, ou encore le Théâtre Silvain, autre site typique décrit comme « un amphithéâtre de verdure ».

La rencontre artistique exceptionnelle durant laquelle Poetic Highways, de Raphaël Imbert, invite l’Orchestre Divertimento dirigé par Zahia Ziouani, lancera l’édition 2025 et verra la Vieille Charité se transformer, le temps d’un soir, en Opéra Jazz Club. Une promesse d’enchantement et de sons, de la part d’un festival qui, cette année encore, fait du jazz une célébration alliant modernité esthétique, authenticité énergique et inventivité.

Jocelyne et Tony (c) DR

Marseille en tempo jazz créole
De Caravan Palace à Thee Sacred Souls, en passant par Kokoroko, Sophye Soliveau ou encore Dee Dee Bridgewater, le jazz sera sur les scènes dans tous ses états et sous toutes ses formes, comme avec Jocelyne Béroard et Tony Chasseur, le dimanche 13 juillet à 20 h 30 au Théâtre Silvain. Le duo, ambassadeur du jazz créole, sera sur scène entouré des frères Fanfant à la basse et à la batterie, et de Ludovic Louis à la trompette, pour l’un des derniers rendez-vous du festival.

Ce clap de fin de l’édition 2025 sera de toute évidence l’un des plus festifs, téléportant la scène du Théâtre Silvain au cœur des Antilles avec deux de ses grandes voix : Jocelyne Béroard et Tony Chasseur. Avec un seul leitmotiv : nous faire chalouper au son du jazz caribéen, en partageant leurs répertoires personnels entre zouk, créole jazz et chansons traditionnelles antillaises. Jocelyne Béroard, que l’on ne présente plus, est connue pour sa voix puissante et son style unique, ayant enchanté les scènes du monde entier avec Kassav’. Tony Chasseur, quant à lui, est un chanteur et compositeur reconnu pour ses contributions à la musique antillaise et créole. Il est à l’origine du collectif Créole Femme Puissante, qui interroge la place des femmes dans la société, avec de nombreuses invitées, dont Jocelyne Béroard, reprenant ensemble des standards de jazz et de la chanson antillaise. Cette collaboration sera le départ d’une complicité ô combien festive, mettant en lumière les richesses culturelles des Antilles, les musiques traditionnelles et populaires, et le jazz créole.

À travers cette mosaïque de sons venus des quatre coins du globe proposée par le festival, le jazz s’affirme une fois de plus comme une langue universelle, une fenêtre grande ouverte sur les cultures et les émotions du monde.

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